Bronchiolite : quand faut-il s'inquiéter ?
Lorsque le diagnostic de la bronchiolite est posé, il faut être vigilant afin d’observer l’apparition d’éventuels signes de gravité, en particulier chez les enfants dits « à risque », notamment les prématurés.
Si vous constatez des signes de gravité (1,2) :
Vous devez faire appel à votre médecin si vous constatez chez votre enfant dont le nez coule :
- une accélération de la respiration (plus de 60 inspirations par minute),
- un refus du biberon,
- un changement de comportement,
- des troubles digestifs,
- une température élevée.
Votre médecin évaluera alors la nécessité d’une hospitalisation de votre enfant.
Si votre bébé est dit » à risque » (1,2)
Certains enfants sont plus fragiles et peuvent développer une forme sévère de bronchiolite.
C’est en particulier le cas :
- des enfants âgés de moins de 3 mois (et en particulier de moins de 6 semaines)
- des enfants de petit poids à la naissance,
- des prématurés (enfants nés avant 37 semaines d’aménorrhée)
- des bébés ayant une malformation cardiaque ou une maladie respiratoire chronique.
La plupart les bébés vus aux urgences pour bronchiolite ne seront pas hospitalisés, mais chez les bébés « à risque », la bronchiolite est la première cause d’hospitalisation avec environ 1 sur 4 (27%) qui sera hospitalisé (2,3).
Pour protéger ces bébés fragiles, il est important de respecter les mesures de prévention dès leur retour à la maison.
En savoir plus sur la bronchiolite et les bébés prématurés
- ANAES, Conférence de consensus : Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson. Texte des recommandations, Septembre 2000.
- Baraldi E, et al. Inter-society consensus document on treatment and prevention of bronchiolitis in newborns and infants. Ital J Pediatr. 2014;40:65.
- Bulletin épidémiologique bronchiolite. Bilan de la surveillance 2017-2018